Schizophrénie, maladie de Parkinson, épilepsie : ces maladies et d’autres maladies neurologiques ne sont pas encore entièrement comprises. Le nouveau centre OPM-MEG, géré par la Charité – Universitätsmedizin Berlin en collaboration avec l’Institut fédéral physico-technique (PTB), en présence de la sénatrice scientifique de Berlin, Dr. Ina Czyborra, a été inauguré. Pour la première fois, les capteurs dits OPM, qui mesurent les minuscules champs magnétiques du cerveau humain, sont utilisés à plus grande échelle dans la recherche clinique. Le centre est un exemple de la manière dont la métrologie quantique la plus récente est appliquée aux applications médicales et de la manière dont le transfert de technologie est également encouragé.
Lorsque les neurones se déclenchent dans le cerveau, de minuscules courants circulent. Les champs magnétiques résultants peuvent être mesurés à l’aide de capteurs quantiques spéciaux. La procédure s’appelle magnétoencéphalographie (MEG) et fournit des informations précieuses sur les fonctions du cerveau. Par exemple, les rythmes cérébraux impliqués dans les troubles du mouvement dans la maladie de Parkinson ou jouant un rôle important dans les psychoses peuvent être lus.
Un nouveau type de capteur quantique est celui des magnétomètres à pompage optique (OPM). Ils permettent d’enregistrer les signaux cérébraux à température ambiante avec une combinaison auparavant inaccessible de mesures fonctionnelles en temps réel et à haute résolution spatiale. Contrairement aux capteurs habituels qui devaient être extrêmement refroidis, les capteurs OPM ont un contact direct avec la tête. Cela les rend également adaptés aux patients qui bougent, comme les enfants ou les personnes atteintes de la maladie de Parkinson.

