Comment le microbiome protège contre les agents pathogènes

Isabelle Lafont

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Comment le microbiome protège contre les agents pathogènes

L’intégralité des bactéries, des virus et des champignons qui existent dans et sur un organisme multi-cellules forme son microbiome naturel. Les interactions du corps et des micro-organismes qui y sont exécutées ont une influence significative sur les fonctions et la santé du levage de l’hôte. Entre autres choses, les chercheurs supposent que le microbiome joue un rôle important dans la défense contre les agents pathogènes. Le Kiel Collaborative Research Center (SFB) 1182 « Création et fonctionnement des méta-organismes » aux chrétiens-Albrechts-Universität Zu Kiel (CAU) a examiné les interactions très complexes des créatures hôtes et des micro-organismes basés sur divers organismes modèles, y compris le fil thread Caenorhabditis elegans.

Dans une étude récente, les chercheurs du SFB 1182 ont acquis de nouvelles informations sur les mécanismes moléculaires avec lesquels le microbiome contribue à la défense contre les agents pathogènes. En coopération avec des scientifiques de l’Institut Max Planck pour la microbiologie terrestre, les chercheurs ont découvert une bactérie du genre Pseudomonasque dans le microbiome intestinal de C. elegans Se produit et protège l’hôte de l’infection, produit des sphingolipides. Ce résultat a été surprenant, car on supposait auparavant que la production de sphingolipides est limitée à quelques phyla bactériennes et pour les bactéries Pseudomonas On ne savait pas qu’ils pouvaient produire des sphingolipides. Les chercheurs ont découvert que ces bactéries utilisent un chemin métabolique alternatif qui diffère considérablement des voies bien connues de synthèse des sphingolipides dans les bactéries. Ils ont également pu montrer que le PseudomonasLes bactéries ont produit un rôle important dans la protection de l’épithélium intestinal contre les dommages des agents pathogènes.

Les résultats de l’étude interdisciplinaire, réalisée sous la direction du Dr Katja Dierking (groupe de travail de l’écologie évolutive et de la génétique au CAU), en collaboration avec d’autres groupes de travail CAU et des partenaires nationaux et internationaux de coopération, ont récemment été publiés dans le magazine Nature Communications Specialist.

Isabelle Lafont

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